Besoin d’en parler…

Le Syndicat des osiériculteurs français réagit à un courrier de lecteur, (Christophe G. n° 7, p. 8).
« Monsieur,

Lors de notre AG ordinaire qui s’est tenue à Fayl-Billot, le 18 octobre 2014, nous avons évoqué votre intervention dans la rubrique du courrier des lecteurs (LLC n° 7). Nous trouvons votre point de vue très engagé, mais nous sommes en mesure de respecter votre vision d’amateur.

Au sein du syndicat, plusieurs techniques culturales coexistent, ou ont été essayées. Il ne s’agit en aucun cas de « massacre », de « catastrophe sanitaire » ou de « moyens barbares » !

Nous nous efforçons de respecter cet arbre, de l’observer et de le soigner lorsque cela est nécessaire, puisque c’est à partir de cette production que nous tirons un revenu agricole.

Vous manquez d’objectivité, et n’avez pas eu suffisamment de contacts auprès des professionnels de l’osiériculture, qui font de leur mieux pour fournir un osier correspondants aux attentes de leurs clients.

Si vous le souhaitez, venez nous rencontrer lors de notre prochaine assemblée générale, afin d’obtenir plus d’informations de la part de professionnels passionnés du saule et ainsi de mieux appréhender les méthodes culturales que nous mettons en œuvre. » Le Syndicat des osiériculteurs français.

NDLR : De part nos convictions personnelles, à la rédaction, nous sommes très sensibles à ce sujet et nous y reviendrons. Merci au SOF de nous permettre de le rappeler, (voir LLC n° 6 p. 25), un dossier spécial consacré à l’agriculture biolo- gique des matériaux de vannerie est en projet.

On verra aussi dans ce n° 10, qui traite du rotin, que les problématiques sociaux-environnementales, ne sont pas propres à la France ! Autre hasard des parutions, Christophe G., pour Gatineau, signe dans ce même n° 10 un passionnant article sur « Les têtards de Lastours ».

Cela dit, en bon paysan, nous n’allons pas mettre la charrue devant les bœufs ! Il nous faut du temps pour faire un vrai travail d’investigation, allez voir les professionnels, comprendre leur problématique et produire un dossier constructif pour tous. Et nous avons le temps, l’aventure LLC ne fait que commencer ! Pas de précipitation donc, ni d’impatience. En attendant, le débat est ouvert et c’est tant mieux ; l’échange d’idées (et d’expériences !) ne peut qu’être profitable à tous, s’il est transparent, constructif et respectueux, nous y veillerons. Cela laisse augurer des sujets riches pour les nos à venir.

1. Rappel : les éditions de Terran sont spécialisées aussi (en plus de l’entrelacs et la vannerie !) dans ce domaine précis de l’agriculture biologique. Elles sont connues pour leur engagement en faveur d’un véritable respect de la Terre et de ses ressources.

Extrait du LLC N° 10 de décembre

 


Tags: