La boîte en écorce – dossier Le Lien Créatif n° 35
Dans le précédent numéro de LLC nous avons fait une courte présentation des vanneries d’écorce, de celles à nappes croisées ou tissées. Dans ce second volet nous allons aborder les boîtes
en écorce cousue, des contenants aussi vieux que l’Humanité.
Les boîtes sont constituées de l’assemblage par couture d’un nombre restreint de pièces d’écorce, voire d’une seule pièce savamment pliée. La couture est en lien végétal : racine, éclisses, lanières fines de liber, fils…
Idéalement les écorces sont utilisées après récolte, mais si elles ne sont pas utilisées rapidement elles se stockent et se conservent parfaitement bien.
Avant de démarrer vos boîtes, il est important de nettoyer les écorces, en particulier la face extérieure couverte de petites peaux qui s’effilochent. Il faut aussi, avec un couteau bien aiguisé, enlever les sur-épaisseurs au niveau des nœuds et des blessures (bourrelés de cicatrisation). Si besoin les affiner au papier de verre, ce qui permet d’éviter de percer l’écorce à ces endroits fragiles.
La boîte en écorce la plus simple est obtenue, avec un peu de savoir-faire et quelques gestes simples, par pliage. Elle est ensuite maintenue en forme par un bâton transversal, le tout complété avec une ou deux pinces improvisées.
Pour faire une boîte par découpe, puis couture, le plus simple est d’utiliser un patron en carton, que l’on pose sur la plaque d’écorce et avec lequel on va dessiner le contour et la découpe de la future boîte. Vous trouverez ci-jointe le tutoriel de la boite primitive, la plus simple des vanneries (sans couture) un avant-gout des nombreux boites de notre dossier écorce du LLC 35.